Expanding Universe Quintet est le titre éponyme du CD.
Les musiciens cherchent à nous plonger dans cet univers inconnu de l’espace : « L'univers est un espace infini où s'entrechoquent tous les hasards. Les parallèles entre exploration spatiale et univers sonores sont nombreux, et sont une source d'inspiration inépuisable. Impulsée par les photographies de la sonde Hubble, la musique d'Expanding Universe Quintet en évoque l'essence, dans ses explorations écrites et improvisées, tout en évitant des identifications ou des références trop évidentes. Explorations timbrales, rythmiques, sons antigravitationnels, grooves à la fois urbains et aériens, parfois en apesanteur huit titres pour placer l'auditeur sur orbite ! »
C’est avec « L’arrivée de la Reine de Sabat » de Handel que le groupe Kansax Quartet ouvre Rodeando (2011). Cette transcription est joyeuse et entraînante, solennelle et légère, explosive. C’est à se demander si, parfois, ce n’est pas une trompette que l’on entendrait. Après presque deux mois de confinement, je vous avoue volontiers que cette musique est d’une aide précieuse. Quoi de mieux pour regonfler son moral ? Cet air entêtant s’inscrit, s’enracine dans votre esprit, et vous surprend quand vous la chantonnez en même temps que vous l’écoutez.
Une sortie unique de musique japonaise évocatrice pour saxophone, interprétée par un artiste spécialisé dans ce répertoire, Masanori Oishi.
De Yuji Takahashi à Dai Fujikura, cette compilation rassemble les œuvres de sept compositeurs de différentes générations. Si l'album permet aux auditeurs de profiter des riches capacités expressionnistes de Masanori Oishi, qui manipule librement le son du saxophone, il présente également ce que les compositeurs japonais ont à offrir.
Cet album poignant oscille entre plainte et poursuite, noirceurs et lumière. Une expérience que partage The Whoop Group qui reste vivace et présente pour quelques temps encore
Qu'attendez-vous habituellement d'un CD censé contenir "de la musique pour saxophone du XXe siècle" ? Eh bien, la réponse la plus évidente pour la plupart des gens sera : essentiellement du jazz ou quelque chose comme ça. Après tout, aucun autre instrument n'est aussi étroitement associé à ce genre musical, n'est autant connoté "jazzy" que le saxophone ; après tout, sa sonorité douce et souple, capable de toutes sortes de glissandi et autres gadgets similaires, prédestine cet instrument à être utilisé dans le jazz comme pratiquement aucun autre.
Les musicologues s’accordent que les compositions de Jean-Sébastien Bach et celles de Paul Hindemith sont très complémentaires, car les deux compositeurs possédaient une science très poussée du contrepoint, ainsi qu’une extrême maitrise de la ligne mélodique. Mélanger Bach et Hindemith est parfaitement naturel.
Nous retrouvons la même fraicheur, la même spontanéité mais aussi la grande habilité et dextérité du duo Azar qui a juxtaposé les deux compositeurs, et qui ont osé aller plus loin que de simplement jouer ces deux compositeurs.